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Les facteurs qui expliquent la croissance économique

    Les facteurs qui expliquent la croissance économique

La Croissance économique est une préoccupation majeure des gouvernements dans le monde entier, une croissance économique positive se traduit par un changement positif du produit intérieur brut (PIB) d’une année à une autre. La croissance économique est désirée par les pays pour améliorer leur situation socioéconomique, en effet on parle du développement économique qui se conjugue par un ensemble des effets sociaux et économiques résultant de la croissance économique.
Le débat qui avait bien marqué l’histoire de la pensée économique, c’est comment réaliser une croissance économique positive et quels sont les facteurs qui l’expliquent ?
En commençant par les classiques, Adam Smith est le premier à faire une théorie générale de la division du travail et le premier à la considérer (la division du travail) comme un facteur essentiel de la croissance économique. La division du travail un impact positif sur la croissance économique, selon Adam Smith grâce à la division du travail, l’habileté des ouvriers augmentent, on obtient alors dans les entreprises une économie de temps et la division du travail provoque l’emploi des machines. Il est à mentionner que La division du travail dans le secteur agricole n’est pas la même dans le secteur industriel, pour Adam Smith ce sont les branches dans lesquelles la puissance de la division du travail est la plus grande que la puissance productive est la plus grande. Pour David Ricardo comme les autres économistes classiques, La production est un facteur essentiel à la croissance économique. Les capitalistes utilisent leur épargne pour investir. La croissance dépend donc de la répartition des revenus : plus les capitalistes reçoivent une part importante du profit, plus ils investiront, plus la croissance sera importante. Mais selon Ricardo, la répartition des revenus risque d’être de moins en moins favorable à l’investissement en raison des rendements décroissants de la terre.
Pareil de David Ricardo, l’économiste classique T.R. Malthus considérait que plus de travail de la terre tend vers plus de croissance. Mais il avait une vision pessimiste au niveau de long terme, Malthus parle d’état stationnaire il explique cet état stationnaire à travers la « loi de la population ». Selon celle-ci la population démographique augmente avec un taux plus grand que celui de la croissance, alors les ressources d’un pays tendent à être insuffisantes pour sa population.
Après la crise économique de 1929, les États unis américains, ont lancé plusieurs programmes publics pour relancer l’économie après sa chute, à cette époque une nouvelle théorie a été apparue celle de J.M Keynes. Pour l’approche keynésienne et contrairement aux classiques, la croissance économique se réalise en favorisant la demande et par la suite l’augmentation de la production donc la croissance.
Dans sa Théorie générale, Keynes ne s’est focalisé que sur le court terme (pour Keynes à long terme, nous serons tous morts). Alors il n’a pas construit une théorie de la croissance économique à long terme. Roy Forbes Harrod (1939) et Evsey Domar (1947), deux économistes inspirés par les théories keynésiennes, ont arrivé à analyser la croissance économique par deux aspects.
Premièrement c’est que la croissance est déséquilibrée. L'investissement est à la fois une composante de l'offre et une composante de la demande. D'une part, les entreprises augmentent leurs capacités de production par l'investissement (l'offre a tendance à augmenter). En revanche, si une entreprise investit, par définition, elle achète des machines ou d'autres matériels de production à d'autres entreprises (la demande a tendance à augmenter). Si l'augmentation de l'offre correspond à l'augmentation de la demande, alors la croissance sera équilibrée, mais rien ne garantit que ce soit le cas. Selon Harrod et Domar, la croissance sera probablement inégale et instable. Ensuite, il peut y avoir deux situations. Si l'offre dépasse la demande, l'économie surproduira, restera à l'écart du plein emploi et fera face au risque de déflation. À l'inverse, si la demande dépasse l'offre, l'économie subira des pressions inflationnistes.
Le deuxième aspect est que les déséquilibres sont cumulatifs. Si la demande est supérieure à l’offre (cas inflationniste), les entreprises vont chercher à accroître leurs capacités de production pour répondre à l’excès de demande. Or, en investissant, elles créent une demande supplémentaire. Il est alors probable que l’excès de demande s’intensifie au lieu de se réduire. Inversement, si l’offre est supérieure à la demande (cas de surproduction), les entreprises risquent de réduire leurs dépenses d’investissement, donc de réduire plus amplement la demande. Dans tous les cas, un simple déséquilibre risque de s’amplifier au cours du temps : la croissance est « sur le fil du rasoir » selon Harrod.
ces deux économistes montrent que les autorités publiques ont un rôle à jouer dans la croissance à long terme en veillant à ce qu’elle soit équilibrée. En assouplissant et resserrant ses politiques conjoncturelles, l’État va ajuster la demande globale de manière à ce qu’elle s’équilibre avec l’offre globale. Dans les années 50 Robert Solow a construit le premier modèle de croissance néoclassique. Dans ce modèle, les entreprises font un arbitrage entre deux facteur celui du travail et du capital pour produire des biens. Elles utilisent l’épargne des ménages pour investir et ainsi accroître les capacités de production. Ainsi selon ce modèle plus que l’épargne des capitalistes augmente plus que les investissements augmentent en gardant l’équation épargne est égale l’investissement. Pour Solow s’il n’y a pas du progrès technique l’économie tend vers une situation stationnaire d’où la production n’augmente plus. Après environ de 30 ans de modèle de Solow, la théorie de croissance endogène a été apparue et plus précisément dans les années 80, cette théorie était construite par Robert Lucas, Paul Romer et Robert Barro, ces économistes ont critiqué Solow dans le point du progrès technique alors ils voient que le progrès technique n'est pas un facteur de croissance exogène mais endogène car il est le fruit des investissements des agents. Puisque les facteurs de croissance sont endogènes, l'État peut jouer un rôle dans le processus de croissance en incitant les agents à investir davantage dans le progrès technique. Cette théorie réhabilite le rôle structurel de l'État, ses dépenses publiques à long terme dans une vision néo-classique.
Contrairement à Solow, la théorie de la croissance endogène suppose que la productivité marginale du capital ne décroit pas. Les facteurs de la croissance sont l'accumulation de capital physique (Romer), la recherche développement (Romer), l'accumulation de capital humain (Lucas), les infrastructures publiques (Barro).
En guise de conclusion pour avoir une croissance économique assez suffisante la mise en œuvre de plusieurs facteur est indispensable, Comme l’ont montré les théories de la croissance endogène, les pouvoirs publics peuvent contribuer à créer un environnement favorable à la croissance économique, on parle des infrastructures, des investissements éducatifs, des dépenses publiques de recherche et développement et aussi améliorer la performance des différents institutions, tous ces facteurs vont améliorer l’attractivité de pays promouvoir le secteur privé à produire plus et par la suite plus de croissance.


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